Société d’investissement dans les énergies renouvelables, La Compagnie Énergies et Territoires (LCEET) accompagne, en partenariat avec les entreprises, les communes et les communautés de communes dans la création de projets de parcs solaires photovoltaïques et de centrales bois énergie. L’entreprise participe ainsi à concevoir des solutions d’autonomie énergétique durables, en rendant les territoires acteurs de leur propre transition énergétique.
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Une expertise établie dans le domaine des énergies
Depuis sa création en 2016, LCCET accompagne de nombreux porteurs de projet, privés ou publics, dans le financement et la mise en place de leurs parcs solaire photovoltaïque et de centrales bois énergie. La particularité de l’entreprise : accompagner les porteurs de projet en amont, durant des phases primordiales et onéreuses que les institutions traditionnelles ne couvrent pas.
Pour financer ces projets de la conception au « prêt à construire », l’entreprise mobilise uniquement ses fonds propres. Composée d’environ 120 associés, LCEET peut ainsi se montrer plus réactive dans le montage de ses opérations.
« Nous collaborons avec de nombreuses communes et communautés de communes rurales qui veulent agir mais ne savent pas comment s’y prendre », confie Jean Rapenne, co-fondateur et dirigeant de La Compagnie Énergies et Territoires. C’est en partenariat avec ces acteurs publics que l’entreprise transmet son expertise.
Rendre les collectivités actrices de la transition énergétique de leurs territoires
« Du fait de leur implication dans la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables, les communes prennent conscience du rôle qu’elles peuvent jouer dans la production d’EnR, notamment solaire photovoltaïque. On s’aperçoit aussi que les maires tendent de plus en plus à devenir acteurs et producteurs d’énergie, plutôt que de simples bailleurs de foncier, comme c’était souvent le cas avant », témoigne le dirigeant.
C’est ainsi que la communauté de communes du Grand Autunois Morvan ou la commune de Cros développent actuellement des projets d’envergure aux côtés de LCEET. Portés par l’engagement du maire de Cros, Jean-Louis Gatignol, plusieurs membres de la communauté de communes se sont associés dans une société coopérative d’intérêt collectif afin de porter différents projets solaires photovoltaïques sur des terrains et des équipements municipaux ainsi que des ombrières de parking notamment. Au-delà de permettre aux mairies d’occuper pleinement leur rôle dans leur transition énergétique, ce type de montage mobilise de nombreux acteurs locaux, citoyens, artisans, mairies, entreprises autour d’un projet commun et vertueux.
« La SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) va permettre aux communes adhérentes et aux habitants qui le souhaitent de développer des projets collectifs liés à la transition énergétique et ainsi de pouvoir laisser une partie de la valeur ajoutée sur le territoire afin de promouvoir son développement futur. » Jean Louis Gatignol, maire de la commune de Cros, dans le Puy de Dôme.
« Nous avons toujours trouvé intéressant de développer ce type de partenariat ou de convention de collaboration avec des communes et des communautés de communes pour développer les énergies renouvelables à large échelle. Ces acteurs publics ont besoin d’accompagnement, souvent ils manquent de temps, ne savent pas comment faire ou n’ont pas les moyens financiers de déployer de tels projets », explique Jean Rapenne.
Accompagner les collectivités vers l’autonomie des territoires
À l’heure de la transition énergétique, nous devons repenser durablement notre production d’énergie. Parmi les solutions envisagées figure la remise en question de la décentralisation en faveur d’une production d’énergie plus locale, profitable à tous les acteurs du territoire. « Avec une production et une consommation d’énergie en circuit court, nous contribuons à la transition énergétique des territoires et permettons aux acteurs publics de s’approprier l’autonomie de leur territoire », poursuit-il.
LCEET participe à des dizaines de projets d’autoconsommation à travers la France, dans l’Allier, en Bourgogne, dans le Gard, en Occitanie, ou en Rhône-Alpes. Il s’agit notamment de centrales bois de cogénération, produisant chaleur et électricité et utilisant exclusivement des sous-produits forestiers, dans une démarche durable, ou des parcs photovoltaïques alimentant des entreprises à proximité, des quartiers et des bâtiments communaux. « Ces organisations regroupent un ou plusieurs producteurs et des consommateurs, qui peuvent parfois être les mêmes dans le cas d’une mairie qui produit pour alimenter ses bâtiments communaux par exemple. Cet échange d’énergie locale permet à la commune d’effacer sa facture d’électricité et éventuellement de revendre l’excédent à EDF », nous explique Jean Rapenne.
Forts de la réussite de leurs projets passés et convaincus de la nécessité d’emprunter largement la voie de l’autoconsommation, LCEET continue de développer son activité dans les différents territoires. L’entreprise tient par ailleurs à impliquer le plus d’acteurs locaux possible, privés ou publics autour de ces projets collectifs vertueux et durables.
